PASSIONNANTS REMANENTS

Le cri de Gaïa

 

Je te porte dans mon ventre rond

Mais toi tu me tournes le dos

Je te nourris

Mais toi tu me détruis

Tu empoisonnes mes cours d'eaux,

Tu déverses tes déchets sur mon dos,

Tu bétonnes chaque centimètres carrés de ma peau ;

Alors parfois épuisée, je finis par trembler pour te réveiller,

Ou encore je pleure à tout inonder,

Mais là encore tu ne comprends pas et  tu pestes contre ce mauvais climat.

Pourquoi ce manque d’humanité pour toi, qui est pourtant devenu un maitre à penser.

Prédateur, tu exploites, pilles, et tues mais qu’as tu fais de ta vertu ?

Je te porte dans mon ventre rond

Portes moi alors dans ton cœur

Petite histoire a partager avec vos enfants...

Mon ami d’ici et d’ailleurs

 

Moi c’est Mélio,

Je vais vous raconter une vraie histoire,

Une histoire pas banale du tout.

J’ai vu un ange ce matin,

Tout naturellement, l’air de rien l’ange m’a pris la

main,

En me chantant un doux refrain.

Non, non je n’invente rien.

Il était assis au bord de mon lit

Il avait un regard malicieux,

Des cheveux merveilleux

Et un sourire heureux.

Comme chaque jour,

Un peu perdu dans mes pensées,

Je ne savais pas si je rêvais encore ….

Puis, il s’est mis à me parler,

A m’expliquer qui il était

Mais aussi pourquoi il était là, prés de moi.

Il était venu pour m’aider, car l’autre jour

Il m’avait vu pleurer, c’est vrai que j’étais très

tourmenté.

Mon petit frère, Ugo m’avait encore embêté.

Mes parents m’avaient grondé, alors que moi je

n’avais rien fait.

C’est souvent comme çà avec les parents, trop

occupés, avec leurs vies agitées.

J’ai l’impression qu’ils n’ont plus le temps de me

regarder, de s’intéresser à moi

Ni même parfois qu’ils ne prennent plus le temps de

m’aimer.

Enfin, heureusement ma mère qui elle aussi sait

communiquer au delà des mots,

Comprend que si je suis en colère, je ne le fais pas

exprès de tout envoyer balader à grands coups de

pieds.

 Elle sait que cette colère c’est quand même à moi

 qu’elle fait le plus de mal.

Parfois pour la faire sortir, elle me fait faire des trucs

 bizarres comme danser dans le salon ou bien

 dessiner ou mimer mes émotions.

 Pas facile, vous avez déjà essayé vous, de

dessiner ou de miner une émotion ?

Même si je rechigne un peu au début, cela m’amuse

 beaucoup et me fais un bien fou.

Mon père, lui il adore bricoler, jardiner et lire mes BD

  de titeuf.

Je l’aime beaucoup mon papa, et j’adore faire de la

  moto sur son dos, surtout le soir lorsqu’il est dans

 son lit.

Mon frère, je l’adore aussi même si c’est un vrai pot

  de glue, et qu’il veut refaire tous mes faits et gestes

  comme un clone, ou plutôt un clown car pour çà il a

  vraiment la première place.

Parfois il m’énerve, il chouine pour un rien, même si

je l’ai à peine touché, tout çà rien que pour se faire

 remarquer.

Enfin, il y a koopa ma tortue qui elle, est cachée dans

  le jardin et qui au moins ne me demande rien.

Pour en revenir à ma fabuleuse histoire avec mon

ange, je lui ais dit : «  les anges je connais car

maman m’en à acheté un en pierre taillé », il est

accroché prés de mon lit ; d’ailleurs elle m’a dit si tu

 veux tu peux te confier à lui, mais moi parler à une

  pierre justement ça me « parle » pas trop …

Alors, mon ange le vrai, celui qui était vraiment assis

  sur le rebord de mon lit m’a dit :

 Je suis ton ami d’ici et d’ailleurs, tu peux te confier

  à moi et laisser couler toutes tes larmes quand ça ne va pas, en me parlant sincèrement avec ton cœur,

  dés que tu auras besoin de moi, tu peux me dire :

  «  petit ange, viens çà ne va pas j’ai vraiment besoin de toi ».

Alors d’un seul coup d’aile, ou que tu sois je me

 rendrai prés de toi.

Bien sur, toi seul le saura, toi seul me verra et me

  sentira.

Tu te sentiras alors enveloppé d’une légèreté, d’une

 douce caresse, d’un amour tout doux qui te libérera

  de tous tes tracas et que tu emporteras alors toute

  la journée avec toi.

Tout excité, je suis alors descendu dans le salon,

  pressé de raconter à mes parents ce qui venait de se passer et je me suis exclamé :

« Maman, papa vous savez, les anges, ça existe pour

  de vrai ».